Solano lève le voile sur le portrait d'un membre de notre équipage, Andrea Caracci - Groupe Solano
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Solano lève le voile sur le portrait d’un membre de notre équipage, Andrea Caracci

En pleine traversée pour rejoindre le port de Saint-Tropez, nous avons eu la chance d’échanger avec Andrea Caracci, membre de l’équipage du Solano pour les 5 courses des Voiles de Saint-Tropez.

Andrea Caracci raconté par Andrea Caracci

Pouvez-vous vous présenter, vous, ainsi que votre palmarès ?

J’ai commencé la voile à 11 ans, j’en ai 54 et je ne me suis jamais arrêté. Aujourd’hui, je suis navigateur et ingénieur en aéronautique. Je passe une grande partie de mon temps à naviguer autour du monde. J’ai fais des traversées en solitaire jusqu’en 2003. Ensuite, j’ai participé à mes premières courses internationales comme la Transat 6.50 Charente Maritime Bahia en 2005, 2007, 2009 et 2011. Parmi les plus grandes courses auxquelles j’ai participé, les plus importantes pour moi sont la Mini Lions que j’ai remportée en 2007, ainsi que la course des Sables d’Olonne en 2010, pour laquelle je suis arrivé 3ème.

Techniquement, quel est votre rôle à bord du bateau ?

J’ai débuté ma carrière comme maître d’équipage et de manœuvre, mais à bord du Solano, je suis en charge de la stratégie des courses. Mes différentes expériences m’ont permis de connaître tous les aspects de la course, que ce soit en équipe ou en solo.

Avez-vous eu un mentor ou un autre skipper qui vous a marqué ?

Oui bien sûr ! Quand j’étais enfant, j’admirai l’équipage italien du bateau Azura lors de l’America’s Cup en 1983. C’était, à l’époque, le premier challenge italien de l’America’s Cup. Pour moi, ils étaient la référence, et aussi un objectif à atteindre pour ma carrière. Mais en grandissant et avec mes connaissances de la voile, mes objectifs ont changé. Aujourd’hui, mes références tournent principalement autour des navigateurs français tels que Michel Desjoyeaux ou encore Vincent Riou, puis tous les skippers qui ont fait le Vendée Globe durant ces dernières années. Pour moi, ce sont les meilleurs, j’aimerais être l’un d’entre eux.

Quel est votre meilleur souvenir en mer ?

C’était pendant une traversée entre Les Canaries et le Cap Vert. En pleine nuit, j’ai aperçu deux bandes vertes fluorescentes passer sous le bateau. C’était en fait deux dauphins qui étaient recouverts de planctons bioluminescents. Ces bandes lumineuses m’ont suivi pendant au moins 15 minutes. C’était fantastique !

Quelles sont vos zones de navigation favorites ou redoutées ?

J’ai eu la chance de naviguer sur toutes les mers, notamment la mer Méditerranée et l’Océan Atlantique. Les Caraïbes font partie de mes zones de navigation favorites, mais l’endroit le plus spécial reste la mer d’Irlande.

Qu’est-ce que cela implique d’être un skipper professionnel ?

Chaque course nécessite un long travail en amont, mais il faut surtout une très bonne hygiène de vie, et un bon entraînement sportif pour pouvoir tenir le coup et être rapide à bord. C’est un sport aussi bien mental que physique.

Quelles sont les clés pour réussir une course ?

Pour réussir dans la voile, il faut avoir une forte expertise de ce sport. Les compétences sur les aspects techniques et météorologiques, ainsi que l’expérience de l’ingénierie sont indispensables. Il faut savoir préparer le bateau, organiser et planifier la course. Je pense que le plus important, c’est d’être toujours concentré sur ce que l’on fait – on ne peut pas s’arrêter de penser.

Les voiles de Saint-Tropez à bord du Solano :

Vous avez une très belle carrière derrière vous. Qu’attendez-vous de cette course avec l’équipage du Solano ?

J’espère que l’on fera une super performance ! Le Solano a les caractéristiques et les équipements indispensables pour gagner les Voiles de Saint-Tropez. L’équipage a donc toutes les compétences pour réussir. Je suis très optimiste et je sais que nous allons passer de belles journées et que nous ferons notre maximum.

Avez-vous des craintes pour cette course ?

Je n’ai pas vraiment de craintes. Je connais le bateau depuis quelques années. Je naviguais dessus quand il s’appelait encore Trilogy, et j’y ai fait de nombreuses courses en Méditerranée ces 3 dernières années. Je connais le voilier et son équipage, donc je pense que tout va fonctionner pour le mieux.

Un conseil pour les personnes qui souhaitent se diriger vers le monde de la voile ?

La voile est un sport complexe, il faut être curieux et tenter des choses. C’est un chemin de longue haleine pour apprendre tout ce qu’il faut savoir pour être un bon skipper, il y a beaucoup de choses à connaître.

L’ensemble des collaborateurs Solano accompagne Andrea Caracci et son équipage sur les Voiles de St Tropez vers la performance.

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